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Evaluation
de départ

Découvrez en quoi consiste l'évaluation de départ

et quel est notre procédé de positionnement et d’évaluation

utilisé pour la prise en compte du handicap

Procédure d’évaluation Permis B

Ce test se déroule en présence du formateur sur véhicule école et sur un support informatique de type tablette pour les aspects théoriques.

Ce test permet de quantifier le nombre d’heures de formation à la conduite automobile. 

Il n’impose pas un nombre d’heures, c’est un prévisionnel.

Il pourra être revu à la baisse, par l’implication de l’élève dans la formation, ainsi que par la fréquence des heures.

Cette évaluation permettra, en concertation avec l’école de conduite, d’organiser un calendrier de formation.

​

Elle se décompose en trois parties :

  • La première concerne l’identité et regroupe quelques informations générales sur le parcours de l’élève.

  • La deuxième permet de mesurer les connaissances en matière de signalisation et de règles de conduite.

  • La troisième mesure les connaissances en matière de mécanique, les habiletés ainsi que la perception visuelle.

 

L’évaluation vise à la production d’un résultat codifié à 5 niveaux de performance conduisant à 5 tranches de propositions de volumes horaires.

Ce test durera environ 45 minutes.

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Détail des compétences évaluées

RENSEIGNEMENTS D’ORDRE GÉNÉRAL

 

Sur la base d’un questionnaire et d’un échange avec le formateur : Identité, âge, résidence, niveau scolaire, profession, nationalité, acuité visuelle, correction de la vision, visite médicale, incompatibilités déclarées.

 

Ces critères n’entraînent pas de chiffrage, mais permettent de donner des orientations au formateur sur les difficultés éventuelles de compréhension de la langue française ainsi qu’éventuellement de dépister des déficiences sensorielles ou motrices et de proposer une visite médicale ou de suggérer un simple appareillage de la vue par exemple.

Domaine des questions/exercices

Critères évalués

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EXPÉRIENCE DE LA CONDUITE    

Permis possédés

Véhicules conduits

Zone d’évolution à bord du véhicule

Temps de pratique en conduite

Contexte d’accompagnement ou pratique autonome

 

CONNAISSANCES EN MATIÈRE DE SIGNALISATION

Capacité à identifier des panneaux de signalisation selon leur forme.

 

CONNAISSANCES EN MATIÈRE DE CODE DE LA ROUTE

Capacité à répondre à un qcm dans un temps limité (série de 20 questions) sur la base de photographies illustrant des mises en situation de conduite.

Connaissances en matière de règles de circulation, signification de la signalisation et priorités de passage.

 

CONNAISSANCES THÉORIQUES SUR LE VÉHICULE

Capacité à répondre à un qcm à 3 propositions dans un temps limité : série de 12 questions déclinées en 4 thèmes techniques (Direction, Boîte de vitesse, Embrayage, Freinage).

 

ATTITUDES À L’ÉGARD DE L’APPRENTISSAGE                             Hiérarchisation des raisons du choix de l’école de conduite : réputation, offre de formation versus prix, proximité.

 

ATTITUDES À L’ÉGARD DE LA SÉCURITÉ 

Hiérarchisation des attitudes à l’égard de la sécurité : limitation aux aspects techniques et réglementaires de la conduite versus adaptation au contexte et partage de l’espace routier.

 

MÉMORISATION                                      Capacité à mémoriser une séquence de 7 points constituant la chronologie d’installation au poste de conduite.

Séquence lue et affichée à l’écran. La demande de restitution intervient à la fin de l’évaluation.

Elle s’appuie sur la demande d’attribution d’un numéro à donner aux différents éléments de la liste, présentés dans le désordre pour retrouver la chronologie présentée en début d’évaluation.

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HABILETÉS (COORDINATION ET            

SYNCHRONISATION DES GESTES) DÉMARRAGES ARRÊTS COMPRÉHENSION

Hors circulation

À la suite d’une démonstration commentée réalisée par le formateur, l’élève doit réaliser des démarrages-arrêts.

Capacité de compréhension en prenant en considération le nombre d’explications qui auront été nécessaires avant de commencer l’évaluation sur les démarrages-arrêts.

 

HABILETÉS 

Habiletés à utiliser les commandes du véhicule en prenant en considération le nombre d’erreurs faites lors de l’évaluation sur les démarrages-arrêts.

 

MANIPULATION DU VOLANT                 

Hors circulation

L’évaluation porte sur la compétence à suivre une trajectoire à une vitesse inférieure à 20 km/h en manipulant le volant pour faire un parcours en slalom entre des cônes.

 

TRAJECTOIRE                                          

En circulation

Évaluation de la capacité à suivre une trajectoire imposée.

En doubles commandes (autonomie : volant) sur une chaussée avec et sans matérialisation des voies de circulation par du marquage au sol.

PERCEPTION, OBSERVATION                 

En circulation

Évaluation des capacités perceptives et le temps de réponse à un stimulus visuel en lien avec la signalisation de danger, de prescription et de priorité.

En doubles commandes sur un parcours qui permet de rencontrer les signalisations appropriées.

L’élève doit verbaliser toutes ses perceptions en lien avec la signalisation de danger, de prescription et de priorité.

 

SENS DE L’ORIENTATION                        

En circulation

Évaluation de la capacité à suivre une direction par panneau, à 5 reprises et à utiliser le clignotant le cas échéant.

En doubles commandes sur un parcours qui permet de rencontrer les signalisations appropriées.

 

DIRECTION DU REGARD                         

En circulation

Évaluation des capacités perceptives (éloignement et mobilité du regard) en verbalisant les indices perçus comme importants par l’élève devant, vers l’arrière et sur les côtés.

En doubles commandes sur un parcours qui permet de rencontrer les signalisations appropriées.

 

ÉMOTIVITÉ                                                Évaluation des réactions au cours de toute l’évaluation (apparition de signes mais avec atténuation, pas de signes
apparents, persistance de l’émotivité et amplification).

 

CRISPATION                                             Évaluation des réactions au cours de toute l’évaluation (apparition de signes mais avec atténuation, pas de signes apparents, persistance de la crispation et importance).

Procédé de positionnement et d’évaluation utilisé pour la prise
en compte du handicap

Information du public

Le procédé de positionnement et d’évaluation est porté à la connaissance du public par l’intermédiaire d’un classeur mis à disposition du public à l’accueil de l’auto-école.

Personnes présentant un handicap

Notre local est adapté pour accueillir les personnes à mobilité réduite.

Nous pouvons prendre en charge les personnes en situation de handicap et les accompagner jusqu’à la réussite à l’examen du code de la route et du permis de conduire grâce à nos différents moyens pédagogiques :

  • tablettes pour mise en situation réelle de l’ETG du code,

  • livres de code « code de la route accessible à tous »,

  • documents en FALC (Facile A Lire et à Comprendre),

  • véhicules aménagés pour les mentions additionnelles :

10 - véhicule boite automatique,

20 - frein au pied d’origine reporté au niveau de la main,

25 - accélération d’origine au pied droit reporté au pied gauche ou aux mains,

35 - commandes d’origine positionnées à droite et à la gauche du volant reportées sur une télécommande placée sur le volant.

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Les différentes étapes

 

La visite médicale

 Le rendez-vous est à prendre avec un médecin agréé de la préfecture qui évaluera votre aptitude à la conduite d’un véhicule.

Lors de la visite médicale, le CERFA 14880 est à faire compléter par le médecin agréé.

 

L’épreuve du code de la route (ETG)

Des séances spécifiques peuvent être organisées pour des candidats qui présentent un handicap. En effet, l’arrêté du 4 août 2014 autorise l’organisation de séances pour passer le code qui ne sont plus forcément collectives mais adaptées au handicap, notamment pour les candidats dyspraxiques ou les candidats sourds ou malentendants.

Des séances spécifiques peuvent être organisées pour les candidats maîtrisant mal la langue française. Dans ce cas, le candidat peut recourir aux services d’un traducteur-interprète assermenté près d’une cour d’appel.

Des séances spécifiques sont organisées pour les candidats sourds ou malentendants.

Seuls sont admis à se présenter à ces séances les candidats ayant déclaré être atteints d’une des affections du 3.1 de la classe III visées à l’arrêté du 21 décembre 2005 susvisé. Dans ce cas, le candidat peut recourir aux services d’un traducteur-interprète spécialisé en langage des signes, assermenté près d’une cour d’appel ou d’un groupement d’établissements de l’éducation nationale (GRETA). Il est également possible de recourir à un dispositif de communication adapté de son choix, sous réserve que ce dispositif ne contrevienne pas aux dispositions relatives à la confidentialité de l’examen.

Les candidats dysphasiques et/ou dyslexiques et/ou dyspraxiques peuvent passer l’épreuve théorique générale dans ces séances spécifiques à la condition qu’ils présentent à l’expert leur pièce d’identité accompagnée de l’un des trois documents suivants :

  • une reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou une reconnaissance de handicap obtenue auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et un diagnostic de dyslexie et/ou de dysphasie et/ou de dyspraxie,

  • une reconnaissance d’aménagements aux épreuves nationales de l’éducation nationale au titre des troubles de l’apprentissage du langage écrit, du langage oral et/ou écrit et/ou de l’acquisition de la coordination,

  • un certificat médical délivré depuis moins de 6 mois, attestant d’un trouble spécifique du langage et/ou de la lecture et/ou de l’acquisition de la coordination et nécessitant un aménagement des conditions de passage de l’épreuve théorique générale.

Des séances d’examen peuvent être organisées spécifiquement pour les candidats présentant un handicap spécifique de l’appareil locomoteur, si leur handicap est de nature à rendre impossible leur participation à une séance traditionnelle.

 

Apprendre à conduire avec des aménagements

  • Si la personne est apte :

Un certificat d’aptitude lui sera remis. Elle sera conseillée sur les aménagements de poste de conduite dont elle a besoin. Puis, elle pourra apprendre à maîtriser les aménagements en auto-école.

  • Si la personne n’est pas apte :

Elle pourra alors faire appel à la commission départementale d’appel.

L’obtention du permis ou du droit à conduire :

  • Dans le cas du passage d’un premier permis de conduire, il y a deux étapes :

- une partie théorique, commune à tous les candidats au permis,

- une partie pratique, lors de laquelle un inspecteur du permis évaluera les capacités à conduire, en toute sécurité et en respectant le code de la route, et ce avec les aménagements préconisés. L’examen doit avoir lieu sur un véhicule équipé double commandes.

  • Dans le cas d’une régularisation de permis :

On entend par régularisation le fait d’évaluer les capacités d’une personne, déjà titulaire du permis, à conduire avec des aménagements. Lors de cette évaluation, un inspecteur vérifie, en situation réelle, la maîtrise des aménagements et leur pertinence en fonction du handicap.

Cette régularisation redonne le droit de conduire. L’évaluation peut être passée sur la propre voiture aménagée ou sur une voiture aménagée de l’auto-école.

L’acquisition d’un véhicule aménagé :

Les aménagements nécessaires sont mentionnés par des codes apposés par la préfecture sur le permis de conduire. Ils permettront de faire adapter le véhicule chez un équipementier spécialisé et, le cas échéant, de bénéficier d’aides financières.

Les aides au financement :

La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) est une aide légale qui peut être attribuée sous réserve d’éligibilité. La demande est à faire auprès de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) qui pourrait financer en partie les surcoûts liés à :

  • la visite médicale (dans le cas d’un premier permis uniquement),

  • aux leçons de conduite,

  • aux aménagements du véhicule.

De plus, si un véhicule est nécessaire pour le projet professionnel, l’AGEFIPH (Association pour la Gestion des Fonds pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées) ou le FIPHFP (Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique) peuvent être sollicités.

 

Dans le cas où notre auto-école ne peut répondre au handicap de l’élève, nous lui indiquerons les établissements spécialisés.

Le site de la CEREMH (<< cliquez) recense des auto-écoles spécialisées par département.

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